LA MOUCHETTE OU LA RENIFLETTE ?

Publié le par LUTIN

Laquelle des deux est la plus (ou moins) snob ?

Le LUTIN  qui fonctionne à la reniflette est un renifleur qui se fait surtout remarquer par son pifounet quand il est enrhumé. En d’autres termes, et selon la saison, on le reconnaît davantage à son pif qu’à son pompon ! (Il suit la mode, il quitte le pompon en plein mois d’Août quand même ! Et le pifounet, lui est au repos !)

Et on pense de lui : qu’est-ce qu’il est impoli ce LUTIN !!!! Et quand il renifle il avale tout ça. Mais ça repart dans son estomac ? Beuuuuurk !

Mais il y a pire quand même ! L’autre jour quand le LUTIN est allé faire ses courses au super du coin, et qu’il est passé devant la caissière, il a surpris cette dernière ainsi :

Enrhumée (c’est bien la période), elle prend son mouchoir papier déjà bien chargé et elle se le fourre dans les narines en même temps que deux doigts et elle forange un max pour un récurage à sec bien carabiné ! (foranger : pas dans le dico mais signifie forer pur et dur !) Elle forange tellement qu’on croit que les narines vont éclater. Et elle touche les aliments et autres articles des clients après avoir fait sa séance tire-jus parce qu’en plus, elle fonctionne à la mouchette la caissière ! Et ça fait un bruit de jus qui turbine là-dedans, c’est la cascade ! Là aussi on en ramasse autant avec les oreilles qu’avec le mouchoir ! Et là c’est plus poli, allez savoir pourquoi.

Pourtant, dans la mouchette, on sort son jus à l’extérieur de soi ; on le met dans le mouchoir, dont l’humidité fait qu’on en a sur les mains. Par les poignées de main on contamine les autres. Et quand le mouchoir reste à proximité, le virus repart dans l’air et les autres le respirent. Et en plus dans les sacs à main, il y a plein de tire-jus imbibés qui y traînent, ou dans des poches. Et c’est comme ça, en promenant leur jus à mouchette auprès de tous, que les gens partagent avec autrui leurs petites misères.

Remède : Le LUTIN ne peut pas s’empêcher de préférer la reniflette. Elle ne fait pas plus de bruit que la mouchette, et qui plus est : dans la reniflette, la chose à évacuer reste dans le corps, puisque le LUTIN l’avale, la digère, la distille, elle repart dans son sang, et le MUST : IL S’AUTO-IMMUNISE. Et en plus au travers d’une présumée impolitesse bruyante, il a la pudeur de ne pas contaminer son environnement. Puisque de surcroît, quand le LUTIN a le nez comme une patate, il prévient ses proches de ne pas faire la bise pendant quelques jours pour dire bonjour. C’est-y pas mieux ainsi, de ne pas devoir glisser dans la morvette des autres ?

En tout cas, le LUTIN, en rentrant chez lui, a été obligé de passer sous l’eau tous ses articles car il était à deux doigts (pas dans le pifounet) de dégueuler tripes et boyaux tellement la culture du tire-jus ça lui semble dégoûtant.

A BIENTOT POUR UNE NOUVELLE IDEE ;                    LUTIN

 

 

 

 

 

Publié dans santé

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